Quantcast
Channel: Commentaires sur : Keith Haring, homme d’une seule image, ne surprend plus
Viewing all articles
Browse latest Browse all 20

Par : Vint@ge Plissken

$
0
0

Cher Artiste Lambda,
Je n’ai pas besoin de votre Obalk pour me faire mon idée sur la valeur et l’importance, ou non, de Warhol dans l’histoire de l’art, d’autant plus qu’il m’est arrivé de lire de grosses conneries signées… Obalk ! Or, j’ai rarement été déçu par une œuvre de Warhol. Je vous parle de ses œuvres importantes, pas de celles, mineures, qui pullulent encore ici et là, notamment celles qui alimentent un marché de l’art avide de grands noms. N’oublions jamais que Picasso est devenu une marque de voiture…

A part ça : De l’indigence et de la versatilité de la critique (exemple avec Judicaël Lavrador et le cas Desgrandchamps).

Juste pour dire qu’il arrive qu’on suive un critique, parce qu’on connaît ses goûts (après on est d’accord ou non), et parce qu’on prend plaisir à le lire. C’est le cas avec Lunettes Rouges. D’autres semblent avoir des problèmes de mémoire, de cohérence dans leurs choix. Et ne semblent pas s’apercevoir qu’on peut les lire sur différents supports. Rien qu’un exemple. C’est sur le peintre Marc Desgrandchamps. En 2008, le critique d’art Judicaël Lavrador écrivait dans le n°635 des Inrocks, c’était d’ailleurs le titre de son article, « Pourquoi la peinture de Marc Desgrandchamps est si ennuyeuse ». Il n’appréciait pas, c’était clair, et c’était son droit, entièrement. De 2008 à 2013, la peinture de Desgrandchamps a guère évolué, elle reprend les mêmes motifs, les bords de plage, les transparences fantomatiques et les fonds bleutés délavés. On aime ou on n’aime pas mais elle est restée la même, exactement. Or, par hasard, dans le supplément du Guide de l’été de Beaux Arts (été 2013), en page 72, je tombe sur un article, limite publireportage, très positif sur la peinture de Desgrandchamps (titre : « Desgrandchamps, corps fluides »), extrait : « Les vingt dernières années du peintre de la transparence (…) La peinture de Marc Desgrandchamps est traversée par le souffle du vent qui balaie les bords de mer (…) cette respiration bleutée qui fait toute l’originalité de l’artiste depuis le début des années 90. (…) » Et c’est signé… Judicaël Lavrador !!! Euh, question, comment une œuvre peut-elle être à la fois ennuyeuse et originale ? J’ai du mal à comprendre. Je sais bien que les journalistes ont besoin d’écrire pour vivre, et que tout est bon à prendre (une commande sur Desgrandchamps, sur un artiste du street art et que sais-je encore) pour joindre les deux bouts, mais ce que je déplore ici c’est la versatilité du critique, tel un manque d’engagement. Un jour il n’aime pas. Un autre jour il se met à saluer, voire à célébrer, le travail d’un artiste. Cherchez l’erreur…

[Faut-il être rentier pour être un critique honnête ?]


Viewing all articles
Browse latest Browse all 20

Latest Images

Trending Articles





Latest Images